Comment as-tu connu FDH ?
J’ai connu FDH par le biais de la pépinière de la solidarité internationale que j’ai trouvée sur la plateforme de bénévolat « Je Veux Aider » lorsque je suis arrivée à Paris. J’ai donc été tutrice pendant quelques mois pour le projet d’Adèle au Rwanda. Mais je n’avais finalement pas assez de disponibilité pour correctement l’accompagner, donc j’ai préféré laisser cette mission à une autre personne. Mais quand j’ai vu l’offre d’emploi pour le mécénat, j’y ai vu un signe et j’ai postulé !
Pourquoi as-tu postulé chez FDH ? Qu’est-ce qui t’a donné envie de rejoindre l’association et d’y rester ?
Chez Frères des Hommes, j’ai retrouvé une solidarité à taille humaine, porteuse de sens et d’impact, dans la lignée de mon parcours universitaire et militant. Mon engagement bénévole puis professionnel m’a permis de me reconnecter à des projets qui me parlent profondément. L’entretien et l’accueil m’ont confortée dans mon choix. Ce qui m’a le plus marquée, c’est la force du collectif, vécu concrètement à tous les niveaux de l’association.
Peux-tu nous parler un peu de La Fabrique Solidaire ?
C’est notre dispositif de collecte participative, qui est aussi un outil qui permet de créer du lien. Car la collecte est une manière de s’engager pour une structure. L’animation de ce dispositif était un peu une découverte pour moi. Cela m’a permis de découvrir le monde de la collecte de fonds et d’essayer de rendre cet outil vivant et à l’image de FDH. Car c’est aussi un outil qui permet de fédérer des personnes de tout horizon.
Qu’est-ce que ça représente selon toi, le mécénat ?
En rejoignant Frères des Hommes, j’ai découvert l’univers du mécénat, jusque-là inconnu pour moi. Ce poste a été un véritable défi, mais il m’a permis de développer une réflexion personnelle sur la générosité d’entreprise. Face à la fragilité des financements publics, le mécénat est devenu une ressource incontournable, tant pour la diversification financière que pour la stabilité de l’association. Au-delà de l’argent, il s’agit d’un vrai lien humain et engagé entre organisations. Créer des synergies entre mondes parfois éloignés nous permet d’élargir notre réseau et de sensibiliser de nouveaux publics. La Fondation RAJA est un bel exemple, avec un engagement fort pour les droits des femmes. Autre réussite : le partenariat avec la Fondation EDF, fruit d’un long travail relationnel. Ces avancées prouvent qu’on est capable d’aller vers des mécènes de grande envergure. Et ça, c’est une vraie fierté.
Qu’est-ce que le Powerday ?
C’est l’entreprise Wavestone qui nous a sollicités pour participer au Power Day, une journée solidaire dédiée à l’engagement de ses salariés. Nous y avons animé une activité autour de La Fabrique Solidaire, afin de sensibiliser un public éloigné de la solidarité internationale et créer du lien. Cela a aussi permis d’expérimenter le dispositif en externe, avec l’espoir d’élargir notre réseau de bénévoles et donateurs. Malgré l’impossibilité d’un partenariat pérenne — Wavestone soutenant des causes liées à l’enfance — cette rencontre a posé les bases d’un échange enrichissant. Elle illustre comment une démarche de team building cohésion d’équipe ? peut renforcer la visibilité et l’impact associatif.
Tu as participé au récent Voyage Militant, peux-tu nous raconter en quoi ça consistait ?
Le voyage militant m’a d’abord permis de contribuer à la réflexion collective sur l’agriculture paysanne, un sujet qui me touche profondément. Progressivement, nous avons lié cette dynamique à La Fabrique Solidaire, en mobilisant les participants pour créer des pages de collecte. J’ai ensuite rejoint le voyage sur le terrain, où nous avons rencontré des acteurs engagés en France et partagé des moments forts avec l’équipe. Cette expérience a renforcé le projet Agir avec le vivant, en favorisant une réciprocité entre nos actions en France et à l’international. Elle a aussi donné un nouvel élan à la Fabrique, en l’ancrant dans un contexte concret et inspirant.
Membre du groupe de travail genre : en quoi ça consiste ? pourquoi tu l’as rejoint ?
J’ai rejoint le groupe de travail sur la charte éthique chez Frères des Hommes, motivée par mon engagement personnel pour les droits des femmes et la prévention des violences sexistes et sexuelles (VSS). Ce groupe de travail, composé de membres du conseil d’administration et de salariés, participe à l’élaboration des outils et cadres d’action interne. J’ai notamment contribué à la refonte du plan d’action VSS pour que l’association soit mieux préparée à réagir à ces situations.
Qu’est-ce que tu retiens de ton expérience avec FDH ?
Ce que je retiens de mon passage chez Frères des Hommes, c’est avant tout une contribution modeste mais précieuse à l’ouverture de l’association au mécénat. J’ai appris en même temps que j’ai accompagné l’équipe, en levant les freins et en créant du dialogue autour d’une thématique encore peu familière. Ce travail collectif a permis de poser les bases solides d’une stratégie pérenne. C’est aujourd’hui une nécessité, mais surtout une envie sincère. Et ce que je garde surtout, ce sont les belles rencontres humaines : une équipe soudée, engagée, bienveillante — un vrai collectif.
Formée en solidarité internationale et forte d’une première mission en ONG, Julie souhaitait retrouver du sens dans son parcours professionnel. Chez Frères des Hommes, elle a trouvé des projets diversifiés à impact réel, portés par une structure à taille humaine. Plus que tout, c’est la culture du collectif — vécue avec l’équipe salariée, les bénévoles, les partenaires étrangers et le conseil d’administration — qui l’a convaincue de rester. Cette cohésion autour de valeurs partagées lui a permis de s’épanouir durant ses deux ans et demi au sein de l’association. Un grand merci à elle !