L’UTMB, la course mythique. En 2017, pour la 4e fois d’affilée, je prendrai le départ avec Gérald Forey, un ami, qui avait aussi couru pour Frères des Hommes. Sans oublier que lors des trois tentatives précédentes, seule la première a été au bout. L’UTMB pour nous, c’est environ 40h de course, deux nuits blanches, 170km et 10,000m d’ascension (et de descente !). Un plaisir ? Bien sûr, car le tracé est magnifique, l’aventure humaine indescriptible, la satisfaction d’une profondeur unique. Mais une souffrance également. Une souffrance que la plupart des gens (normaux) ne comprennent pas. Ils ont peut-être raison d’ailleurs.
"L’UTMB est pour moi une discipline de vie"
Pour la première fois dans ma « carrière » de trailer, ma femme et les enfants seront là. J’ai un léger espoir de pouvoir partager un peu plus cette expérience, qu’ils arrivent à ressentir quelque peu ce que cela représente. Plus qu’un plaisir, l’UTMB pour moi est une discipline de vie. Il faut en permanence enchaîner les courses afin d’avoir les points qualificatifs, donc il faut en permanence être discipliné sur l’entrainement.
"C’est l’effet d’entraînement (sans jeu de mot) qui compte"
Il y a 3 ans et demi, mon premier UTMB s’est très bien passé. Cela m’a semblé plus facile que prévu. Les étoiles étaient alignées. Je courais pour Frères des Hommes… Superstitieux ? Non, aucunement. Mais bon… Cette discipline de vie autour de l’UTMB, c’est une lutte permanente contre la complaisance finalement. Dans le monde ou nous vivons aujourd’hui en 2017, ne pas s’engager ne semble plus une option. L’engagement, je le conçois comme un effort mais aussi une ouverture sur les autres. Par définition, ce sont des valeurs partagées par Frères des Hommes. Les moyens sont mesurés, mais l’impact est majeur. Contribuer à mon niveau reste modeste, mais c’est l’effet d’entraînement (sans jeu de mot) qui compte.
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