Du 27 août au 2 septembre 2012, une formidable épopée s’est tenue dans un environnement magique avec la 10e édition de la North Face Ultra-Trail du Mont-Blanc (UTMB). Pour cette première participation, Frères des Hommes a bénéficié du soutien des coureurs de la course "Sur les traces du duc de Savoie" (TDS) ainsi que celui de 2 dossards solidaires inscrits sur l’UTMB appelée aussi la Grande Boucle. L’équipe de Frères des Hommes s’est rendue sur place pour soutenir ces coureurs solidaires dont nous vous partageons ici le témoignage juste avant la course. L’occasion de dresser également pour vous un bilan de cette aventure riche en émotions.
L’UTMB, course réputée la plus longue et difficile, est celle qui attendait nos gendarmes, Bruno et Francky. Impossible pour une personne non préparée de participer. Certes, c’est la première fois que nos 2 gendarmes courent pour l’UTMB mais ce sont des sportifs aguerris. Originaires de Chamonix, ils ont non seulement une bonne connaissance du milieu mais ils ont déjà eu l’occasion d’effectuer de nombreuses courses par le passé.
Porter un dossard solidaire c’est avant tout une manière de se dépasser dans l’effort pour une bonne cause. Celle portée par nos coureurs était de courir pour soutenir des familles paysannes rwandaises et on peut dire qu’ils étaient motivés avant la course. Bruno l’exprime d’ailleurs en ces termes : « Nous c’est un peu notre métier de sauver les gens, si on peut le faire en plus dans une course en nous faisant plaisir pour pouvoir donner un peu de la chance à d’autres personnes, ben ça nous va. »
Ils sont d’autant plus enthousiastes que c’est l’un de leurs camarades, Nicolas Derely, qui est à l’origine des dossards solidaires introduits dans la course. Bruno et Francky ont été les premiers à porter un dossard solidaire pour Haïti, il y a 2 ans au sein de la course TDS, l’une des quatre courses de l’événement.
Un objectif à atteindre ? Pour Francky : « Aucun objectif en termes de durée, se faire plaisir avant toute chose, terminer et puis après on ira aux résultats, on n’est pas très gourmands. » Et Bruno d’affirmer : « Le concept sportif pur et dur du résultat final, on ne peut pas dire qu’il ne nous importe pas, car si on se sent bien on va aller au bout on va essayer de faire quelque chose de beau. Mais c’est surtout l’initiative qui nous intéresse le plus, finir pour Frères Des Hommes, pour ces familles rwandaises. »
Seule crainte pour Bruno et Francky : le temps apparemment mauvais avant même le début de la course. En raison de la neige tombée en altitude sur les hauts cols, l’organisation a proposé un parcours de repli de 100 km (au lieu de 168) et 5800 mètres de dénivelée positive (au lieu de 9600). Avec une course amputée de ses parties italienne et suisse, l’ambiance parmi les coureurs s’était rafraîchie aussi vite que la météo... mais le peloton a fait contre mauvaise fortune bon coeur. Après un départ le vendredi à 19h, les premiers coureurs sont arrivés vers 10h le lendemain. Bruno et Francky s’en sont bien sortis quant à eux avec respectivement une arrivée vers 12h30 et 14h.