« Apprendre en faisant, apprendre des autres, apprendre aux autres »

Tuteur au sein de l’équipe de Nantes depuis peu, Stéphane Vince a pris le temps de nous confier les motivations qui l’ont poussé à rejoindre la Pépinière de la Solidarité Internationale.

Pour commencer, pourrais-tu nous en dire plus sur toi sous la forme d’un portrait chinois ? Tout d’abord, si tu étais un pays ou une région, lequel serais-tu ?

Je serais le Québec notamment par rapport à la culture de l’innovation qu’il peut y avoir là-bas, surtout dans le champ de l’éducation.

Si tu étais un livre ?

Je serais le philosophe qui n’était pas sage de Laurent Gounelle. Il s’interroge sur le principe du bonheur, sur tout ce qui concerne les relations humaines et comment on peut les optimiser avec son environnement et s’interroger sur soi-même.

Si tu étais un style de musique ?

Dans ma jeunesse, c’était le hard rock, j’étais proche du Hellfest. Aujourd’hui, je dirais la musique électronique comme celle de Daft Punk par exemple.

Si tu étais une qualité ?

Je serais l’écoute. C’est en lien avec mon métier puisque je suis dans la formation professionnelle et l’accompagnement. C’est une qualité à avoir dans mon métier et c’est ce qui m’a poussé à rejoindre la Pépinière : être à l’écoute d’un Pépin et l’accompagner dans son projet.

Quel a été le déclic qui t’as orienté vers la solidarité internationale ?

Au départ, c’est la notion d’accompagnement qui a été le déclic. Accompagner un projet, adopter une posture qui ne soit pas uniquement dans une logique d’aller aider les autres mais essayer de trouver un équilibre et me questionner sur ce que je peux recevoir d’eux et ce que je peux apporter en échange. Ensuite, c’est avant tout pour dépasser des représentations, et c’est ce qui m’a poussé à rejoindre la Pépinière. On ne va pas intervenir comme une personne qui apporte, mais plutôt comme quelqu’un qui est dans l’attente d’un échange.

Et quelles sont tes attentes ?

Apprendre avec un grand « A ». Apprendre en faisant, apprendre des autres, et apprendre aux autres. On apprend tout au long de notre vie, et j’apprends parce que je suis avec d’autres personnes, comme je peux également apprendre des choses à ces personnes.

Comment as-tu connu la Pépinière et qu’est-ce qui t’as donné envie d’y participer ?

J’ai vu une offre sur le site de la réserve civique pour devenir tuteur. Je voulais sortir de ma zone de confort. La solidarité internationale était au départ un domaine que je ne connaissais pas, et je voulais découvrir ce principe qu’est la solidarité internationale, au-delà d’en apprendre par le biais d’un livre, de la télévision ou d’un documentaire, mais en y étant imprégné.

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